Le Financial Times consacre son édition d'aujourd'hui (lundi 16 avril) à l'élection présidentielle française. Un article a en particulier attiré mon regard du fait du dessin d'Astérix qui l'accompagnait (non reproduit dans l'édition en ligne). L'article est un entretien avec David Thesmar à propos de son dernier livre coécrit avec Augustin Landier et dont Capitalrix a déjà longuement parlé dans les colonnes de ce blog. Ce qui m'a troublé dans cet article, c'est l'association qui y est faite entre Astérix et une vision nationaliste et étriquée de la France. Astérix = José Bové = Le Pen. Mais le lecteur attentif des aventures de nos amis gaulois ne peut qu'être opposé à cette lecture partiale.
Les héros d'Uderzo et de Goscinny défendent, il est vrai, une certaine idée de la France, une certaine indépendance d'esprit, mais rien qui puisse s'apparenter a un quelconque extrémisme nationaliste : la lutte des Gaulois contre les Romains est bien plus la référence dans cette France d'après-guerre à la lutte de la Résistance contre l'emprise nazie (voir les références dans Astérix chez les Goths, dernière page, ou le passage à Lyon dans le Tour de Gaule...). Les amis des Gaulois dans les autres pays sont toujours présentés de façon sympathique, qu'il s'agisse des Bretons, les Helvètes, les Hispaniques ou les Indiens. Idéfix est un chien écologiste, mais s'il pleure quand on arrache un arbre, Panoramix et Astérix ont aussi à cœur de donner du travail aux esclaves (lire : le Tiers-monde) dans le Domaine des dieux.
Que les lecteurs du Financial Times qui viendraient à errer du côté d'Ecopublix ne concluent donc pas hâtivement de nos références à certains ancêtres gaulois que nous prônons l'apologie d'une identité nationale nauséabonde ou un appel au repli sur un passé glorieux. C'est au contraire une manière pour nous d'ironiser sur le chauvinisme national pour amener à réfléchir. D'ailleurs, Vercingétorix, c'était pas forcement glorieux !
Enfin, un peu d'autodérision n'ayant jamais fait de mal à personne, je dois avouer que la première idée qui m'est venue en voyant le dessin d'Astérix dans le Financial Times était de croire que leur article était consacré à.... Ecopublix ! Snif ;)
Les héros d'Uderzo et de Goscinny défendent, il est vrai, une certaine idée de la France, une certaine indépendance d'esprit, mais rien qui puisse s'apparenter a un quelconque extrémisme nationaliste : la lutte des Gaulois contre les Romains est bien plus la référence dans cette France d'après-guerre à la lutte de la Résistance contre l'emprise nazie (voir les références dans Astérix chez les Goths, dernière page, ou le passage à Lyon dans le Tour de Gaule...). Les amis des Gaulois dans les autres pays sont toujours présentés de façon sympathique, qu'il s'agisse des Bretons, les Helvètes, les Hispaniques ou les Indiens. Idéfix est un chien écologiste, mais s'il pleure quand on arrache un arbre, Panoramix et Astérix ont aussi à cœur de donner du travail aux esclaves (lire : le Tiers-monde) dans le Domaine des dieux.
Que les lecteurs du Financial Times qui viendraient à errer du côté d'Ecopublix ne concluent donc pas hâtivement de nos références à certains ancêtres gaulois que nous prônons l'apologie d'une identité nationale nauséabonde ou un appel au repli sur un passé glorieux. C'est au contraire une manière pour nous d'ironiser sur le chauvinisme national pour amener à réfléchir. D'ailleurs, Vercingétorix, c'était pas forcement glorieux !
Enfin, un peu d'autodérision n'ayant jamais fait de mal à personne, je dois avouer que la première idée qui m'est venue en voyant le dessin d'Astérix dans le Financial Times était de croire que leur article était consacré à.... Ecopublix ! Snif ;)
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