Affichage des articles dont le libellé est Ecopublix. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Ecopublix. Afficher tous les articles

vendredi 21 mai 2010

Le Repères d'Ecopublix, ou le paradoxe de l'action collective illustré


Chez Ecopublix, on est friands d’expériences naturelles (ou contrôlées, d’ailleurs). Alors quand les éditions La Découverte nous ont contactés en novembre 2007 pour rédiger un ouvrage d’introduction à l’économie publique, c’est avec une joie non dissimulée que nous avons accepté de relever le défi. Pensez donc ! Nous allions enfin pouvoir tester empiriquement le paradoxe de l’action collective et il était hors de question de laisser passer une telle opportunité. Le contexte était idéal : 8 auteurs, un fort coût individuel pour un faible rendement à la participation à l’action, d’importants problèmes de coordination, sans négliger une contrainte budgétaire de 120 pages imposant des arbitrages drastiques ! Que pouvions-nous demander de plus ? Fort de ce cadre expérimental, c’est le cœur vaillant que nous nous sommes lancés dans l’aventure.

L’expérience fut un franc succès : l’écriture du livre, que nous pensions pouvoir achever en quelques mois, s’est étalée sur près de deux ans, entre débats interminables sur le choix du plan, calvaire de la rédaction, réécriture de chapitres entiers, collecte des données pour les graphiques et tableaux, etc.

Néanmoins, nous sommes maintenant à même de vous présenter le bébé, dont nous sommes très fiers (cliquer sur le widget pour feuilleter l’introduction et la table des matières) :


L’ouvrage propose une introduction à l’économie publique et cherche à rendre accessibles au plus grand nombre les enjeux et concepts de cette branche de l’économie en plein essor tout en s’appuyant sur les résultats des études empiriques les plus récentes. Il comprend six chapitres qui traitent respectivement des justifications et des contraintes de l’intervention publique, de la fiscalité, de la régulation des marchés, des dépenses publiques, de redistribution et, enfin, de l’évaluation des politiques publiques.

Comme on pouvait s’y attendre, la rédaction du Repères (qui n’a réellement commencé qu’à partir du mois de décembre 2008 et a duré 13 mois, après une phase de « gestation » d’un an…) a clairement réduit la production de posts sur le blog en 2009 par rapport à 2008. Le graphique suivant, qui indique l’évolution du nombre de posts publiés chaque mois (en moyenne mobile sur deux mois) depuis le lancement d’Ecopublix est agrémenté de quelques citations extraites de nos échanges par mail :


Pour mesurer l’effet causal du Repères sur notre productivité de blogueurs, nous avons cherché à comparer le nombre de posts effectivement publiés sur le blog pendant la période de rédaction du livre à l’évolution que l’on aurait constatée en son absence. Cette évolution « contrefactuelle » n’étant bien entendu pas observable, elle ne peut être estimée qu’à partir des évolutions constatées antérieurement. Pour y parvenir, nous avons calculé pour chaque mois compris entre novembre 2009 et décembre 2010 la moyenne des posts publiés au cours des deux années précédentes :


Le constat est sans appel : la perte de productivité imputable à la rédaction du Repères s’élève à environ 3,3 posts par mois, soit un total de près de 44 posts au cours de la période !

L’effet de « cannibalisation » du blog par le Repères ne semble pas cependant suffisant pas pour expliquer la baisse d’activité constatée sur le blog car cela supposerait qu’un post corresponde à environ à 3 pages d’un Repères (qui en fait 120), alors que la taille moyenne d’un post est plutôt de 5 pages en équivalent Repères. La rédaction du bouquin a donc bel et bien entraîné une « perte sèche » : le coût de cette entreprise collective a conduit à une baisse des contributions individuelles au blog plus importante que l’équivalent travail nécessaire à la production du bien public !

Cette perte sèche peut néanmoins tout à fait se justifier si la valeur (et l’utilité) de cette œuvre collective dépasse celle des contributions des auteurs : l’ouvrage est vendu au prix modique de 9,50 euros…
_Ecopublix_

Lire la suite...

jeudi 5 mars 2009

Les économistes font des graphs


Pour un anniversaire bien dans l'esprit Ecopublix, nous avons proposé au merveilleux Lomki, auteur des illustrations de notre blog, d'exprimer à sa manière l'expression "les économistes font des graphs". Parce qu'il n'est pas un jeu de mot foireux que nous n'oserions faire. N'hésitez pas à jeter un oeil à son site ainsi qu'à son blog photo.
Voici le cadeau qu'il nous a offert :



Encore merci Lomki !
_Ecopublix_

Lire la suite...

Les blogués de l'an 2


Ecopublix fête aujourd'hui son deuxième anniversaire ! C'est l'occasion pour nous de regarder le chemin parcouru jusqu'ici, et de constater, non sans fierté, que nous avons su produire les jeux de mot les plus foireux de la blogosphère éco, et ce, sans jamais faiblir ! Et si le poids des mots est essentiel, il ne serait rien sans le choc des photos et des illustrations accompagnant les posts. Sans entrer dans les secrets de fabrication, il nous faut reconnaitre que c'est là un véritable travail de recherche, qui nous occupe souvent plus que la rédaction du post lui-même. Mais quand on n'aime, on ne compte pas.

Dans cet esprit, et parce que c'est la fête, nous vous avons réservé, avec la complicité d'amis blogueurs, une petite surprise. En en attendant d'autres pour cette nouvelle année...
_Ecopublix_

Lire la suite...

lundi 13 octobre 2008

Ecopublix à l'école des bonnes bannières


Nous sommes très fiers de vous présenter notre nouvelle charte graphique réalisée par le talentueux lomkikour, que nous remercions encore une fois pour son aide et ses conseils. A cette occasion, nous sommes ravis de donner un coup de projecteur sur la nouvelle génération de graphistes français qui combine avec brio les techniques derniers cris et une
inventivité décapante.
_Ecopublix_

Lire la suite...

jeudi 25 septembre 2008

Ecopublix, Episode II


Ecopublix se réveille après un long sommeil dans un nouvel espace-temps. La Guerre des Gaules est loin dernière nous et s’est terminée par la mort de quelques antiques irréductibles. Le gouvernement des Etats-Unis a entre-temps décidé de se lancer dans un vaste programme de nationalisations. Les Econoclastes ont publié un livre à succès (oups! on veut dire celui-ci) pour éduquer les masses. Nous en avons perdu notre latin…

Heureusement, une nouvelle génération d’économistes-blogueurs s’est décidée à reprendre le flambeau. Julien (lointain descendant d’Overzelus) s'apprête à devenir centurion docteur et a rejoindre Antoine (issu d’une lignée de Petitsuix) de l’autre côté du tunnel. Gabrielle (qui prétend être parente avec Noblabla) est partie étudier le logement à Barcelone sous prétexte que l’architecture y est intéressante et le climat bénéfique pour ses recherches. Camille (qui n’a aucun rapport avec Manix) s’envole pour Berkeley où il espère faire la révolution fiscale après la révolution des mœurs. Laurent (qui a hérité un marteau et une enclume de Capitalrix) étudie le capital à Paris, tandis que Clément (vaguement lié à Dyslexix) poursuit ses expériences naturelles pour estimer l’élasticité-prix de boissons diverses dans son laboratoire de Montmartre. Emmanuel (qui s’arroge des origines Viking par Kanelbullix) continue de gratter la glace du coté de Stockholm et d'observer le modèle suédois à la loupe. Enfin, pour compléter la description des forces en présence, Ecopublix se renforce sur le front des pays en voie de développement, en accueillant Guilhem. Pour cette nouvelle saison, il y aura encore du chiffre, du graphique et de l’analyse fouillée, mais on vous promet aussi du sexe, de la drogue et du rock-and-roll…

Credit image: NASA/ESA, The Hubble Key Project Team, and The High-Z Supernova Search Team.
_Ecopublix_

Lire la suite...

vendredi 4 juillet 2008

Economistes à la plage


Chers lecteurs, Ecopublix se met en veille pour l’été et reviendra à la rentrée avec des changements, des nouveautés et plein de surprises.

En attendant, toute l'équipe vous souhaite d'excellentes vacances et vous donne rendez-vous en septembre.
_Ecopublix_

Lire la suite...

jeudi 5 juin 2008

L’or d’Ecopublix


Ecopublix vient de se voir décerner par le magazine Challenges le blog d’or du « meilleur blog Économie & Entreprises », aux côtés de quatre autres prestigieux lauréats : Versac (Politique), Presse-citron (Technologies), Jean-Marc Morandini (!) (Médias) et le blog Finance (Bourse & Finance). Pour ceux qui aimeraient savoir qui se cache sous les casques des blogueurs gaulois que nous sommes, le magazine Challenges propose dans son dernier numéro un rapide tour d’horizon de notre petite communauté d’irréductibles économistes.

Nous sommes à la fois très touchés, un peu gênés mais finalement très contents de cette publicité bienvenue. Nous ne commenterons pas le débat sur l’opportunité de réaliser un classement des blogs, Versac ayant déjà dit l'essentiel à ce sujet. On se contentera de lever simplement notre chapeau à nos confrères des autres blogs d’économie dont nous sommes de fervents lecteurs et avec lesquels nous débattons régulièrement : Ceteris Paribus, le premier que nous ayons suivi, Econoclaste que nous avons souvent admiré, Etienne Wasmer, Olivier Bouba-Olga, Gizmo, Optimum, l’Economiste, Libertés réelles, Jean-Edouard et Emmeline de Ma femme est une économiste, sans oublier le nouveau venu Rationalité limitée. Nous remercions également nos amis sociologues et politistes qui, à l’image de Pierre Maura ou Arthur Goldhammer, contribuent à favoriser le dialogue entre l'économie et les autres sciences sociales sur le web.

Une seule revendication aujourd’hui : maintenant que nous sommes censés faire partie de la cour des grands, que Gizmo nous fasse passer de la catégorie « petits scarabées » a la catégorie « grands scarabées »… .
_Ecopublix_

Lire la suite...

mardi 4 septembre 2007

C'est la rentrée !


Après un mois et demi de sieste, Ecopublix est de retour, avec des provisions de potion magique pour redoubler de force dans le débat ! Il était temps car en cette rentrée, l'analyse économique, claire, précise et bien documentée est à nouveau attaquée (si on prend au sérieux les récentes déclamations du barde Attalix).

En même temps, les débats économiques continuent à envahir le débat politique et la demande sociale pour une analyse rigoureuse et honnête des politiques économiques n'en devient que plus importante. A propos de la question de l'enseignement de l'économie, nous avions souligné que les économistes avaient des choses à se reprocher, qu'un fossé s'était créé entre une discipline de plus en plus technique et de moins en moins lisible par le grand public. Il est absolument impératif de changer cet état de fait.

C'est dans ce contexte que nous allons insister dès que possible sur des concepts économiques basiques. N'hésitez pas à nous adresser vos questions, ou vos critiques sur les points peu clairs de nos explications. Le défi est bien sûr de ne pas tomber dans la leçon de chose et de garder notre bonne humeur ! Pour cette rentrée l'équipe d'Ecopublix continuera son travail des quatre coins de l'empire romain : Overzelus est rentré à Lutèce, Noblabla part chez les Indiens d'Amérique, Dyslexix s'exile dans la campagne gallo-romaine du côté de Cergix, Aïvix a fini par fuir les Goths et revenir chez les questeurs de Lutèce et Effefix part pour un village de pêche au bord de l'Amstel. Manix et Capitalrix, quant à eux, restent à Lutèce et Petitsuix chez les Bretons. Nous accueillons enfin Kanelbullix, jeune professeur en expédition chez les Vikings. Spécialiste de l'économie du développement, il va aussi pouvoir apporter son expertise sur ces modèles nordiques dont on parle tant et que l'on connaît si peu.
_Ecopublix_

Lire la suite...

mardi 10 avril 2007

Relationpublix


Le petit Ecopublix est né depuis bientôt dix jours et il est temps de remercier tous ceux qui ont la gentillesse fêter sa venue au monde.

Tout d'abord, il faut rendre à César ce qui appartient à César et remercier Econoclaste pour leur sympathique soutien. Disons le tout net, la seule raison qui explique qu'Ecopublix n'ait pas vu le jour plus tôt vient de la qualité du blog d'Alexandre Delaigue et SM : bien souvent, à peine nos discussions entamées sur un sujet d'actualité économique, qu'un post de grande qualité apparaissait sur leur site. Autant dire que cela a découragé plus d'une fois nos bonnes volontés...

Merci également à Optimum, leconomiste, la Thilde et Versac pour leurs encouragements.
_Ecopublix_

Lire la suite...

mardi 6 mars 2007

Qui sommes nous ?


Nous sommes une bande de jeunes chercheurs en économie publique (avec des domaines de recherche variés), pas forcément d'accord sur tout, mais décidés à garder leur bonne humeur. Voici quelques-uns d'entre nous :

ANTOINE : Après avoir consacré trois ans à une these sur les retraites, Antoine travaille aujourd'hui outre-manche à l’évaluation des politiques publiques en particulier sur des questions d’emploi, de fiscalité et de retraite. Il enseigne en outre l’économie de la fiscalité dans une université britannique. [posts]

CAMILLE : Camille a fait son doctorat à Paris, et profite désormais du soleil californien pour enrichir sa connaissance de l'économie publique à Berkeley et pour fréquenter les spots de surf de Santa Cruz... C'est ça aussi Ecopublix, les économistes en maillot! [posts]

CLÉMENT : ayant quitté Massalia pour vendre de la cervoise à Lutèce, il finit par y étudier les incidences fiscales. Il n'en a pas moins gardé des liens avec ses premières amours puisqu'il habite près du dernier vignoble lutécien et travaille à côté des anciens entrepôts vinicoles, placés à cet endroit pour se soustraire à l'octroi : incidence fiscale ? [posts]

EMMANUEL : Après avoir obtenu sa thèse au Royaume-Uni, Emmanuel s'est installé en Suède où il travaille essentiellement sur l'aide au développement. [posts]


FABIEN : Lutécien d'origine, il continue à consacrer ses fins de semaine à une thèse sur les inégalités de revenus et de patrimoine. Pour l'heure, il travaille chez les Goths et tente d'en tirer des leçons pour la Gaule. [posts]


GABRIELLE : elle a fait ses premières régressions dans le même bureau qu'un grand nombre des
membres d'Ecopublix. Depuis elle a migré comme beaucoup d’entre eux, mais plus au sud. [posts]

GUILHEM: en thèse d'économie du développement à Paris, il s'intéresse à la construction des identités ethniques. Plus particulièrement, il travaille sur le système de caste Indien et l'influence de la présence coloniale sur ce dernier.[posts]

JULIEN : il s'est spécialisé dans l'analyse des réformes éducatives qui ne marchent pas. Sévèrement critiqué dans son pays pour son excès de zèle, il a dû s'exiler chez les Bretons où il noie le mal du pays dans la bière et le jelly. [posts]

LAURENT: Ex-apprenti vendeur de menhirs, il a vite troqué son costume de pingouin pour la tenue plus décontractée de thésard. Mais il s'intéresse encore aux délices du managementum à la gauloise, et en particulier à son financement. [posts]

MATHIEU : Initié à l'économie du côté de Strasbourg, Mathieu a vite quitté le pays du Gewürztramine pour rejoindre les économistes de la capitale. Ses travaux actuels ont pout but de comprendre pourquoi certains écoliers français éprouvent des difficultés à assimiler les pourtant très digestes programmes du Mammouth. [posts]

_Ecopublix_

Lire la suite...

lundi 5 mars 2007

Ecopublix chez les irréductibles Gaulois


C’est bien connu : les Gaulois adorent débattre. Carte scolaire, retraites, niveau de la dette, jurys populaires, Banque centrale, réformes des universités, délocalisations, etc. : il n’est pas un thème qui n’attise des polémiques enflammées dans les journaux et les blogs de Gaule. Et si les sujets économiques y occupent une place de choix, c’est sans doute parce qu’ils cristallisent les passions d’un peuple ô combien belliqueux.

Malheureusement, lorsqu’il parle d’économie, le Gaulois se montre souvent irascible et de mauvaise foi (« Alésia ? connais pas ! »). Il préfère les discours incantatoires et les postures idéologiques à l’analyse sereine des faits et des chiffres. Tantôt déclinologue, tantôt utopiste, il se méfie des statistiques et, plus encore, des économistes, qu’il soupçonne d’être à la solde de l’Empire romain. Ne comprenant guère leur dialecte barbare, qui semble consister en la répétition inlassable de mots déplaisants (« incitations », « efficacité », « évaluation », « coût-bénéfice »), le Gaulois se refuse à les considérer comme les représentants d’une science digne d’intérêt. Et lorsqu’il se demande si l’existence de fortes subventions à la production des menhirs est ou non une bonne chose, il préfèrera toujours s’en remettre à l’avis éclairé du barde Bernarmarix, au prétexte que sa harpe passe mieux à la télé que celles des économistes compétents.

Il faut reconnaître que les chefs Gaulois ne montrent pas vraiment l’exemple : la période électorale, qui les voient briguer les suffrages de leurs compatriotes, tourne invariablement au festival de la mauvaise foi, des chiffres maltraités et des promesses inconsidérées. A les entendre, il n’est pas un problème économique – logement, éducation, emploi, retraites – qui ne puisse être réglé par une bonne rasade de potion magique, délicatement parfumée au déficit public. Mais gare à celui qui oserait mettre son nez dans la recette ! Car il n’est rien qu’un chef gaulois déteste plus que de voir ses politiques publiques évaluées par des économistes indépendants, donc pas assez serviles. C’est pourquoi les chefs gaulois et leurs sbires gardent jalousement le secret de fabrication de la potion qu’ils distribuent si généreusement au bon peuple de Gaule.

Notons également que paresseux et un poil arrogants, les Gaulois et leurs chefs ignorent superbement les réformes économiques menées chez leurs voisins Goths, Bretons ou Helvètes. Pourquoi en effet s’intéresseraient-ils à ce qui se passe au-delà des frontières de la Gaule, puisqu’ils sont, comme chacun sait, les meilleurs dans tous les domaines ? Tout juste ont-t-il entendu parler de la « flexicurité » des Normands, mais sans être véritablement capable d’expliquer de quoi il s’agit exactement. Cette absence de curiosité pour ce qui se passe ailleurs est dommageable à double titre : d’une part, elle prive les Gaulois de précieux enseignements pour mieux comprendre leurs propres politiques publiques et proposer des réformes efficaces ; d’autre part, elle alimente chez eux un discours détestable fait d’autosatisfaction et d’immobilisme.

C’est parce que nous ne nous satisfaisons pas de la manière dont le débat économique fonctionne aujourd’hui en Gaule et que nous avons acquis la conviction que l’économie publique a son mot à dire que nous, jeunes chercheurs en économie, avons décidé de lancer ce blog collectif. Ecopublix a pour ambition de faire parler les faits et les chiffres pour tenter d’éclairer les enjeux de questions aussi diverses que l’éducation, l’emploi, les retraites, le logement, les marchés financiers, le développement, etc. L’une des ambitions de ce blog est de s’appuyer le plus possible sur les résultats de travaux empiriques consacrés à l’évaluation des politiques publiques françaises ainsi que sur les enseignements des réformes économiques menées à l’étranger.

Mais rien ne serait plus faux que de nous présenter comme des donneurs de leçons psychorigides et insensibles à la dérision. Car bien qu’économistes, nous n’en demeurons pas moins gaulois : c’est pourquoi nous ne nous interdirons pas de ponctuer ici et là ce blog de billets d’humeur, au ton forcément subjectif et partial…

Longue vie à Ecopublix, par Toutatis !
_Ecopublix_

Lire la suite...