vendredi 18 mai 2007

« Le capitalisme d'héritiers » ou quand un New-yorkais rencontre un cégétiste...


Le Département de Finance de la New York University offre un bel exemple de fuite des cerveaux bénéfique pour la France : Augustin Landier le Normalien nous avait livré Le grand méchant marché, Thomas Philippon le Polytechnicien nous parle du Capitalisme d’héritiers, déjà chroniqué par SM d'Econoclaste et Bernard Salanié himself. Il paraît que Philippon était un des conseillers économiques de Ségolène Royal, ce qui est plausible si l’on en juge par le nombre d’occurrences de l’expression « gagnant-gagnant » dans le livre…

La thèse est bien connue : les Français ont une vision très conflictuelle du travail, qui serait la source d’un coût (économique et psychologique) du travail élevé, cause principale de chômage et de manque de dynamisme économique. Si le constat s’arrêtait là, on pourrait d’abord crier au plagiat pur et simple des ouvrages de Philippe d’Iribarne, du Chômage paradoxal à L’étrangeté française. Plus généralement, le problème des thèses culturalistes du chômage, c’est qu’elles ont du mal à expliquer les fortes variations du chômage en France sur longue période, et qu’elles ne proposent absolument rien pour faire changer le cours des choses

Heureusement, tout l’intérêt du livre est de combiner cette approche sociologique avec une approche économique : ici, on parle aussi d’entreprises et d’individus rationnels, sans oublier les mécanismes de marché. C’est uniquement dans la mesure où certains marchés sont imparfaits que la culture peut s’immiscer dans l’analyse économique ; et c’est en corrigeant ces imperfections qu’il y a place pour des réformes. Surtout, Philippon essaie au maximum de faire reposer ses analyses sur des constats empiriques (pas toujours de la plus grande rigueur il faut bien le dire).

Le livre commence par exhiber les résultats de sondages d’opinion internationaux qui interrogent soit des patrons soit des salariés : il y apparaît que la France se situe parmi les derniers en termes de satisfaction au travail et de qualité des relations entre employeurs et employés. D’un point de vue plus général, l’auteur constate que là où il y a de mauvaises relations professionnelles, il y a aussi peu de satisfaction au travail et un chômage élevé.

Philippon explique bien que ce ne sont là que des corrélations qui ne préjugent pas d’une relation de cause à effet. Pour aboutir à une telle conclusion, il faudrait en effet pouvoir identifier parmi les causes nationales des mauvaises relations au travail celles qui sont sans aucun autre rapport avec le chômage actuel. Philippon pense en avoir trouvé une : le plus ou moins grand développement des syndicats à la fin du dix-neuvième siècle. Et en effet, on constate que les pays européens peu syndiqués à la fin du dix-neuvième siècle sont aussi ceux où les relations au travail sont mauvaises aujourd’hui. Philippon fait ainsi le pari que cette ancienne faiblesse syndicale n’a de rapport avec le chômage actuel que via son impact sur les relations professionnelles d’aujourd’hui. Et il montre effectivement que suite au choc pétrolier les pays dont les syndicats étaient faibles en 1900 sont aussi ceux pour lesquels le chômage a le plus augmenté et s’est stabilisé au plus haut, ce que montre très bien le graphe suivant :


Si l’auteur s’était arrêté là, il aurait juste proposé une nouvelle explication culturaliste sans proposer de voie de réforme, le tout reposant sur un support empirique faible: on peut faire dire une chose et son contraire à de telles comparaisons internationales, surtout quand le nombre de pays comparés est très faible ; par exemple, on peut avec le même graphique dire que simplement les pays protestants souffrent moins du chômage que les pays catholiques.

Il faut donc aller plus loin : expliquer les mécanismes en cause dans l’effet négatif des (mauvaises) relations professionnelles sur le chômage et la croissance économique. Le mécanisme est le suivant : dans un monde de relations au travail hostiles, deux types d’organisation ont un avantage compétitif, les entreprises familiales, grâce à leur paternalisme, et les entreprises bureaucratiques, car elles décident autoritairement de qui l’emporte dans chaque conflit. Mais ces organisations ont un coût énorme car elles n’encouragent ni la promotion interne, ni la communication entre les différentes strates de l’entreprise. Ce manque d’initiatives est très dommageable à l’environnement de l’entreprise : Philippon cite le cas d’une PME qui avait beaucoup de mal à convaincre de grosses entreprises françaises de la qualité de ses nouveaux produits car les salariés du service « Achats » de ces dernières avaient peur de prendre des risques vis-à-vis de leur hiérarchie. Enfin, pour boucler la boucle, ce type d’organisation contribue à figer l’idée que la vie dans l’entreprise est un jeu à somme nulle : la division entre le « nous » et le « eux » y est particulièrement forte car les dirigeants n’y ont jamais commencé en bas de l’échelle. Pour résumer ce raisonnement en termes plus économiques, ce type d’entreprise génère des externalités négatives en décourageant l’innovation et en consolidant une vision conflictuelle du travail.

Pour emporter la conviction sur ce constat, il reste à montrer pourquoi le plein emploi existait en France avant 1974 alors que cette culture du conflit existait déjà. L’explication est simple : l’organisation de la production avant 1974 était largement de type tayloriste, caractérisée par une définition par le haut et très précise des tâches, peu de relations directes entre les salariés et le marché, et enfin une structure hiérarchique composée de nombreux étages. Dans un tel système, les salariés et ceux qui les dirigent peuvent penser ne pas faire partie du même monde sans que cela n’entrave la bonne marche de l’entreprise. La seule conséquence d’une telle fracture est l’occurrence de plus nombreuses grèves qu’ailleurs. Mais en quelque sorte, le conflit est soluble dans le travail à la chaîne. Malheureusement, il l’est beaucoup moins dans la nouvelle organisation du travail où les hiérarchies s’aplatissent, la définition des tâches est souple et l’interaction avec le client plus fréquente. Dans un tel système, le manque de communication entre les différentes parties prenantes de l’entreprise est évidemment beaucoup plus coûteux. Et la variable d’ajustement devient alors l’emploi.

Où se situent donc pour l’auteur les voies possibles de réforme ? Ce dernier commence par étudier le cas si médiatisé des réformes du droit du travail. Leur intérêt n’est pas nié dans le livre mais Philippon fait de notre Code du travail une conséquence des mauvaises relations au travail : c’est parce que les salariés ne font pas confiance à leurs patrons qu’ils demandent à la loi de les protéger. Dans ce contexte, imposer une réforme du Code du travail n’aura que peu d’effets sur l’emploi et Philippon a beau jeu de montrer que les analyses empiriques sur le sujet ont du mal à établir un effet significatif du droit du travail sur l’emploi et la croissance. C’est néanmoins là une conclusion en partie discutable : il est clair qu’un code du travail rigide n’encourage pas à de saines relations professionnelles, puisqu’il augmente la peur de perdre son emploi et qu’il peut inciter les patrons à pratiquer le harcèlement moral pour pouvoir licencier. En revanche, le constat qu’il fait sur les entreprises trop souvent familiales et trop souvent bureaucratiques lui donne l’occasion de proposer nombre de réformes : réhabiliter et réorganiser les droits de successions dans un sens plus favorable aux héritiers « spirituels », déstabiliser les rentes des grandes firmes en favorisant la croissance des PME, ce qui suppose d’améliorer leur financement et de leur mettre le pied à l’étrier en leur réservant des contrats publics, favoriser la promotion interne dans les administrations publiques, et rendre plus transparents les processus de nomination des grands patrons. Ce sont effectivement là des leviers puissants auxquels on pourrait ajouter une augmentation de la concurrence sur le marché des biens et services.

Enfin, Thomas Philippon tente aussi de s’attaquer au mal à la racine : comment faire pour que les relations professionnelles s’améliorent ? On sent bien qu’il n’est pas un spécialiste de ces sujets, mais les contraintes à l’œuvre sont bien cernées : les représentants des salariés doivent leur ressembler, ce que montre une étude allemande citée dans le livre, et on en est loin en France ; ça ne veut pas dire abandonner le principe des « centrales » syndicales : ces dernières jouent un rôle d’expertise juridique très important pour les salariés. L’auteur ne propose pas de réformes plus précises (on se reportera à cette contribution de Pierre Cahuc sur ce sujet) mais il insiste sur le fait qu’aussi bien les organisations patronales que les syndicats de salariés doivent se soumettre à l’impératif de la représentativité (encore du « donnant-donnant »…).

En guise de conclusion, l’auteur se plaint que le système éducatif français, de la maternelle au supérieur, n’apprend pas assez à coopérer, à décider ensemble. C’est là une forme de tarte à la crème qui manque de consistance. Par où faut-il commencer ? S’agit-il juste de faire une énième réforme des programmes ou plus radicalement de changer le mode de recrutement des enseignants ? Mais n’en demandons pas trop au livre et à son auteur !

Assurément, malgré un vocabulaire un peu trop « gagnant-gagnant », ce livre apporte une contribution originale. Il faut toutefois se méfier des comparaisons internationales trop hâtives, comme le suggérait Bernard Salanié dans sa critique du livre de Philippon: si elles semblent conduire à des conclusions très fortes, c'est au prix d'une très faible compréhension des mécanismes économiques en jeu car elles effacent toutes les différences existant à l'intérieur de chaque pays. C'est d'ailleurs pour cette raison que ce genre d'analyse empirique est de plus en plus considéré uniquement comme un préalable à des études plus fines réalisées pays par pays sur données microéconomiques. Toutefois, reconnaissons qu'il est bien difficile de disposer de données statistiques « propres » sur un tel sujet, qui feraient émerger des relations causales sans ambiguïté. Dans ces conditions, il faut bien admettre que la multiplication de constats dans le même sens est assez convaincante. Et il est tout de même rassurant de constater enfin une convergence entre la pensée d’un économiste rigoureux et celle de sociologues tels Philippe d’Iribarne.

Concluons en disant que ce livre se situe clairement dans un ensemble de nouvelles théories du marasme français qui considèrent que ce dernier n'est qu'en partie lié aux rigidités du marché du travail. En ce sens, il peut se rapprocher des contributions de Philippe Askenazy, concernant le manque de concurrence sur le marché des biens et services, et celles de Philippe Aghion à propos du trop difficile accès au crédit des entreprises françaises. Ce sont là des contributions récentes qui n'ont pas encore suscité autant d'études académiques que les rigidités supposées du marché du travail français. Il reste donc encore beaucoup d'inconnues, mais de telles études promettent d'être riches d'enseignements sur les raisons de la déprime économique française.
_Laurent_
_Laurent_

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Je m'interroge quelque peu sur ce fameux sondage d'où découle toute la suite du livre et dont les résultats seraient suffisamment précis pour qu'on puisse faire des régressions dessus sans rire. A lire des enquêtes sur le travail aux Etats-Unis on n'a pas vraiment l'impression que les relations entre employés et employeurs y soient si roses (l'obtention de la pause pipi fait souvent l'objet de luttes acharnées de la part des employés). N'est-ce pas plutôt que l'idéologie dominante y impose au chef d'entreprise d'expliquer qu'il adore ses employés qui sont d'ailleurs sa "team" voire ses enfants etc. tout en les traitant mal, alors qu'un bon patron français héritier ne se gêne pas pour afficher le mépris qu'il voue à ses employés depuis plusieurs générations tout en les traitant plutôt mieux grâce au code du travail? A ce sujet à lire la note on a l'impression que le code du travail émane du manque de confiance des Français, comme si dans un monde meilleur, par exemple américain, on pouvait faire confiance à son patron et donc ne pas avoir besoin de code. Dira-t-on la même chose pour le code pénal (dans un monde normal notre voisin ne chercherait pas à nous assassiner au coin de la rue...)? Pour contrer cette vision légèrement idyllique du travail et du droit américain je recommande la lecture de "La Peur" de Corey Robin, qui tombe peut-être dans l'excès inverse...

Laurent a dit…

@ rce: Il est clair que Philippon surexploite ces sondages internationaux. Mais en l'absence de statistiques plus détaillées, on ne peut faire beaucoup mieux, sans alors tomber dans l'écueil d'exemples certes très parlants mais qui ne permettent pas d'avoir une vision d'ensemble.

Il est clair que les conditions de travail aux Etats-Unis ne sont pas roses non plus. Cependant, si vous lisez le livre de Philippe Askenazy sur les accidents du travail, vous verrez que les Etats-Unis sont tout de même plutôt en avance sur la France quant à la prévention des accidents du travail, et ce malgré un droit du travail moins protecteur. Une différence du code du travail avec le code pénal, c'est que la concurrence ne fait pas disparaître les assassins, alors qu'elle peut permettre aux employés mécontents de travailler ailleurs.

Enfin, ce ne sont pas nécessairement les Etats-Unis qui correspondent le mieux à l'idéal de Philippon, mais plutôt les relations sociales à l'allemande ou à la suédoise.

PS: si j'avais un exemple très parlant de la théorie de Philippon, ce serait bien le film de Laurent Cantet, Ressources Humaines, où le rapport patrons-syndicats fait peur à voir sans que l'on puisse dire que c'est pour de faux.

Anonyme a dit…

"En l'absence de statistiques détaillées"... d'accord, mais pourquoi faire à tout prix du chiffré ? le qualitatif (e.g. façon le film de L. Cantet ou des études sociologiques) c'est très bien aussi !

Après, il est vrai que Philippon recommande plutôt le fameux modèle scandinavo-rhénan... mais cela n'apparaissait pas dans votre note.

Enfin, j'avoue ne pas comprendre la phrase "Une différence du code du travail avec le code pénal, c'est que la concurrence ne fait pas disparaître les assassins, alors qu'elle peut permettre aux employés mécontents de travailler ailleurs.". Euh... ça veut dire que si mon patron n'est pas gentil avec moi, je peux aller voir ailleurs ? mais si j'ai un loyer à payer et que je ne trouve pas d'ailleurs parce qu'il y a du chômage (ou seulement un ailleurs super mal payé, parce qu'il y a des working poor), je fais comment ?

D'ailleurs ça n'invalide pas pas la comparaison avec le code pénal. Grâce à la concurrence entre communes, la bonne citoyenne que je suis peut déménager dans une commune sécuritaire. Ainsi les assassins resteront entre eux, s'entretueront et "disparaîtront". Pas besoin de code pénal. Merci la concurrence.

Laurent a dit…

@emmeline: Je crois qu'il ne faut pas pousser trop loin l'analogie entre droit du travail et droit pénal, pour plusieurs raisons: les entreprises sont des entités rationnelles qui écrivent des contrats avec leurs salariés (sauf esclavage) et risquent la disparition à cause de la concurrence; les auteurs de crimes sont a priori moins rationnels qu'une entreprise, ils ne proposent pas de contrat à leurs victimes et ne vont pas nécessairement disparaître si leurs objectifs ne sont pas remplis.

Concernant l'opposition qualitatif/quantitatif, je crois que chacune des approches a sa fonction: les films, les documentaires, les enquêtes de terrain permettent de comprendre certains mécanismes à l'oeuvre, tandis que les enquêtes statisitques permettent de vérifier la représentativité des faits sociaux ainsi décrits, et surtout d'en discerner les véritables causes.
En bref, il faut des films comme "Ressources Humaines" pour comprendre ce qu'est un capitalisme d'heritiers, mais il faut des enquêtes statistiques pour en déterminer ses causes ainsi qu'établir son importance en France.

Anonyme a dit…

pourquoi tu as utilisé "normalien" et "polytechnicien" juste apres les noms de Landier et Philippon ?
Ca donne une légitimité plus grande a leur livre ?
Baverez est aussi Normalien, pourtant ce qu'il écrit n'est pas toujours tres brilliant.

Je trouve que c'est dommage d'étiqueter les gens. Vourdrais-tu dire que ceux qui n'ont pas fait l'ENS, X ou Polytechnique ne peuvent pas etre de bons chercheurs ?

Je vois d'ici là la réponse... "on ne doit pas se cacher d'avoir fait telle grande école". Je suis d'accord, mais de là à présenter les gens d'abord par l'école qu'ils ont faite, il y a quand meme un gap.

Sinon l'article est vraiment tres bon, j'ai adoré.

Laurent a dit…

@anonyme: "Voudrais-tu dire que ceux qui n'ont pas fait l'ENS, X ou Polytechnique ne peuvent pas etre de bons chercheurs ?"

J'espère que non si je veux encore moi-même être en mesure de prétendre au titre de "bon chercheur"...

Il s'agissait plutôt d'évoquer une fuite de cerveaux financés par l'Etat français à un niveau beaucoup plus important que pour toute autre formation, aussi légitime soit-elle.

Mais tu as raison, il ne faut pas alimenter ce malthusianisme éducatif: j'appellerai désormais un Polytechnicien un bourrin, et un Normalien un alien.

Anonyme a dit…

Capitalrix (un de mes anciens, si je ne m'abuse ? je vends moi-même des dolmens à mes heures perdues) :

Mon propos était ironique (n'étant pas Gary Becker, je ne soutiendrai pas la thèse de la rationalité des assassins, encore que celle des entreprises, certainement bien supérieure, ne soit pas forcément parfaite).

Mais pour ce qui est de l'esclavage, il me semble qu'avant le développement du code du travail (au XIXe), de nombreuses relations de travail y ressemblaient fort ! le salaire de subsistance, me semble, date de l'époque. Et (désolée de reprendre cet "exemple parlant" - vous avez une façon très diplomatique de dire "caricatural" - mais bien peu glamour dans le joli petit monde gaulois), ne pas accorder de pause pipi, ça y ressemble déjà un peu... (merci de ne pas répondre "mais non si les gens veulent des pauses pipi ils peuvent aller passer contrat avec un autre employeur, l'absence de pause pipi ne peut donc, comme le chômage, qu'être volontaire").

D'accord cela dit avec votre dernier paragraphe, avec ce regret que le quantitatif mal fait (ce n'est pas l'ouvrage de Philippon qui est ici particulièrement visé) soit regardé comme plus sérieux que le qualitatif bien fait...

Laurent a dit…

@emmeline: A n'en pas douter, il a existé et il existe encore des salariés esclaves. Est-ce toujours le droit qui met fin à de telles situations ?
La création du droit du travail est concomitante à tellement d'autres choses (hausse du niveau éducatif en particulier) qu'il est permis de ne pas en faire la cause unique de la fin de l'exploitation généralisée des travailleurs.

Je n'entends pas non plus qu'il faut toujours choisir de perfectionner le marché plutôt que réglementer face à de mauvaises conditions de travail. Simplement il faut bien établir et cerner les défauts irréductibles du marché du travail qui justifient l'introduction de la règle: externalités, contrats incomplets, information imparfaite, monopoles. Je pense qu'il est plus utile de se servir finement de cette boîte à outils que de "sacraliser" le pouvoir du droit à éliminer tous les malheurs du monde.

Bon, là j'utilise des grands mots, ça va pas du tout ! Et si on parlait de la chute des cours du menhir la prochaine fois ?

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